Certains métiers évoluent, d’autres disparaissent, et de nouvelles professions naissent. Le marché de l’emploi change sans cesse. Les recruteurs de BWO Paris s’adaptent constamment pour proposer des postes correspondant aux exigences des employeurs. Bernadette Zacchi, forte d’une longue expérience en RH, analyse l’évolution des métiers dans un secteur en mutation permanente.
La standardiste ne répond plus
Les offres d’emploi de standardiste sont désormais révolues. Les progrès technologiques et l’apparition des téléphones portables amènent chaque employé à posséder une ligne directe. De surcroît, le Covid et la généralisation du télétravail ont fait disparaître la centralisation des appels, sans oublier les visioconférences qui jusqu’au recrutement, permettent de voir directement son interlocuteur.
La secrétaire est devenue assistante
« Pour moi, l’un des métiers ayant le plus évolué est celui de secrétaire, affirme Bernadette. En 1968, à la création de notre agence, les secrétaires préparaient des documents longs et complexes.
Avec l’arrivée de l’informatique, tout le monde sait désormais utiliser un ordinateur et rédiger ses écrits. Le secrétariat a tellement changé qu’il a perdu son nom : la secrétaire est devenue assistante.
L’assistante complète des dossiers existants et insère des informations. Le métier exige plus d’implication et des connaissances juridiques, commerciales ou RH. Le niveau d’étude a suivi : un bac+2 est requis, bientôt un bac+3. »
La comptabilité compte de plus en plus
« L’aspect comptabilité change énormément, continue Bernadette Zacchi : les outils informatiques sont en train d’évoluer, entraînant moins de saisie et plus de réflexion. Dans un pays comme le nôtre où l’Etat rend la comptabilité et la fiscalité compliquées, le comptable se mue en contrôleur de gestion et de prévision. Il prépare le budget et le suit au mois le mois, il justifie les écarts.
Les nouveaux métiers autour de la paie évoluent également, car là aussi pour cause de complexité administrative et juridique, la paie est très technique. »
Le recrutement en perpétuelle révolution
Dans un monde du travail en pleine ébullition, l’adaptation du recruteur est déterminante ; c’est ce à quoi s’emploient les chargés de recrutement de BWO Paris. « Il existe plusieurs types de formations, énumère Bernadette :
– la formation « classique » avec enseignants ;
– la formation permanente à l’aide de la documentation spécialisée et des tutoriels ;
– l’information spécifique à notre métier, dispensée par notre syndicat Prism’emploi ;
– sans oublier les informations que nous glanons au gré des entretiens et des médias.
On parle beaucoup des soft skills : ces tests sont une nouvelle approche qui permettent de mesurer les compétences comportementales.
Les réseaux sociaux ont aussi fait leur apparition dans notre métier ces dernières années. Ils font maintenant intégralement parti de notre processus de recrutement.
Chez BWO Paris la formation permanente, soit en interne soit à l’extérieur, est primordiale. Notre directrice générale Nathalie Julienne s’est formée à la gestion comptable puis a obtenu un master 2 en gestion de projets et management. Cela lui a permis de faire évoluer notre façon de travailler. Audrey Maurice, chargée de recrutement, s’est formée à l’informatique de gestion et assure le développement du site Internet et de la plateforme d’échanges de documents. Camille Lanery développe l’identité employeur et pilote la communication via les réseaux sociaux afin de faire connaître BWO. »
“NE PAS OUBLIER L’HUMAIN”
Généralisés par la période de confinement, les recrutements en visioconférence sont différents car l’aspect humain est un peu moins mis en exergue, mais nous ne reviendrons pas en arrière. « Chez BWO nous restons très attentifs au savoir-être et au savoir-faire, facteurs d’intégration réussie dans une équipe. Nous tentons d’être humains et attentifs, à l’écoute des candidats et des entreprises.
Progrès technique, évolution des métiers… BWO n’a jamais cessé d’évoluer, de se réinventer et d’améliorer sa prestation de services vers les candidats et les entreprises-clientes.
Il ne faut pas oublier l’humain », conclut Bernadette.