DANS UN MONDE PROFESSIONNEL EN PERPÉTUELLE EVOLUTION, LES SOFT SKILLS SONT DES ATOUTS PERMETTANT AU CANDIDAT DE SE DÉMARQUER EN MONTRANT SA VRAIE PERSONNALITÉ. NOS SPÉCIALISTES EN RESSOURCES HUMAINES DE BWO INTÉRIM PARIS VOUS EN DISENT PLUS.
La Covid-19, combinée à une société en disruption technologique, marque une période de bouleversements et d’incertitude pour le monde professionnel. Pour rebondir, les salariés doivent développer leurs soft skills, des compétences transversales essentielles pour s’adapter et apporter une vraie valeur à l’entreprise.
“84 % des cadres sont influencés par la mise en avant des soft skills, et 92 % des recruteurs jugent leur évaluation importante”, résume Camille Lanéry, chargée de recrutement chez BWO intérim Paris.
Côté candidat, quels soft skills mettre en avant ?
Les soft skills sont des compétences personnelles et non techniques, à ne pas confondre avec les loisirs ou passions. Elles incluent les qualités relationnelles, la communication, la créativité, le sens du collectif et la gestion du stress ou du temps. Ces activités extra-professionnelles révèlent aussi la personnalité du candidat. Dans le CV, un encart dédié à ces compétences est recommandé, car très observé par les recruteurs.
Côté recruteur, comment identifier ces atouts ?
Fini la question classique des “3 qualités et 3 défauts” en entretien. Désormais, le comportement du candidat est scruté.
“Nous observons son attitude, sa façon de s’exprimer et son dress code”, explique Camille Lanéry. Ces éléments influencent son affectation.
Pour les recrutements de masse, les grandes entreprises utilisent des tests digitaux, des vidéos ou des activités en groupe comme les escape games.
Ces mises en situation révèlent des compétences non techniques.
Quelles sont les soft skills post-pandémie à développer ?
Une adaptation rapide aux changements est un atout, tout comme la volonté d’apprendre, les qualités relationnelles, la communication et la créativité. La formation met en lumière des compétences cachées et améliore le recrutement.
“Les soft skills reflètent un ressenti des recruteurs et candidats, mais ne servent pas à les catégoriser”, précise Camille. “Adopter une attitude particulière ne signifie pas être disqualifié. Mon conseil : restez vous-même, avec mesure. Être extraverti(e) est un atout, mais distinguez bien milieu familial et professionnel, surtout en entretien.”